UMR1252 SESSTIM (INSERM-IRD-Aix Marseille Université) ; Association BUS 31/32 ; Association ASUD Mars Say Yeah ; Hôpital Saint Joseph ; Hôpital Européen ; Laboratoire Alphabio.
Association BUS 31/32.
UMR1252 SESSTIM (INSERM-IRD-Aix Marseille Université) ; Association BUS 31/32 ; Association ASUD Mars Say Yeah ; Hôpital Saint Joseph ; Hôpital Européen ; Laboratoire Alphabio.
Association BUS 31/32.
Le département des Bouches-du-Rhône est l’un des plus concernés par l’épidémie d’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les usagers de drogues (UD). Dans ce contexte, les associations marseillaises BUS 31/32 et ASUD Mars Say Yeah, en partenariat avec l’Hôpital St Joseph et l’Hôpital Européen de Marseille, proposent aux UD suivis dans leurs structures un test de dépistage rapide de l’infection par le VHC (TROD : Test de dépistage Rapide à Orientation Diagnostique) et une prise en charge thérapeutique adaptée si nécessaire. Ce test permet aux UD de connaître rapidement leur statut sérologique vis-à-vis de l’infection par le VHC. Les UD infectés par le VHC sont ensuite accompagnés de façon à pouvoir bénéficier d’un traitement : assistance pour les démarches administratives de prise en charge, traitement VHC fourni dans le cadre de la structure.
Le présent projet de recherche vise à évaluer ce dispositif de dépistage/prise en charge du VHC auprès d’une population d’UD en situation de précarité à Marseille.
Des données socio-comportementales sont collectées à l'aide de questionnaires auto-administrés proposés à l'inclusion dans l’étude (M0) pour tous les UD accédant au dépistage et acceptant de participer, puis, pour les UD infectés par le VHC et traités, à la fin du traitement (soit environ 3 mois après) et 6 mois après le dépistage (M3 et M6).
Les objectifs de ce projet sont :
1- d’évaluer la cascade des soins VHC, depuis le dépistage de l’infection jusqu’à la prise en charge thérapeutique et à la guérison, dans une population précaire et marginalisée d’UD,
2- d’évaluer l’acceptabilité d’un dépistage rapide dans cette population ainsi que le vécu des traitements VHC (observance, symptômes ressentis, qualité de vie) et les pratiques à risque de transmission du VHC ou de réinfection par le VHC.
Les confinements dus à l’épidémie de COVID-19 ont freiné les actions de terrain des associations impliquées dans ce projet ; les dépistages VHC et leurs accompagnements ont donc dus être arrêtés. Faute de financements supplémentaires, cette étude a été interrompue.