La crise pandémique liée à la COVID-19 a remis sur le devant de la scène la question de l’hésitation vaccinale, notamment face aux nouveaux vaccins mis sur le marché pour lutter contre cette maladie infectieuse. Avant le début de la campagne de vaccination, ces vaccins - en particulier ceux s’appuyant sur de nouvelles technologies basées sur l’ARN messager - ont suscité une grande méfiance tout particulièrement concernant leurs potentiels effets secondaires, ce dans la population générale mais aussi parmi certains professionnels de santé. La campagne a ensuite atteint un palier avec un niveau de couverture vaccinale d’environ 50 % en juin 2020. La mise en place du passe sanitaire à partir de juillet 2021, a permis de relancer les injections de vaccin et d’atteindre un niveau élevé de couverture vaccinale fin 2020 (environ 90 %). La répétition des vagues épidémiques ayant entrainé de nombreuses contaminations de COVID-19 en 2021, associée au constat que la vaccination était partiellement efficace pour limiter la transmission des nouveaux variants, a pu expliquer une moindre couverture pour la troisième dose.