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Suivi et analyse des données relatives aux populations vulnérables dans le cadre de la cohorte ANRS CO22 HEPATHER

Problématique

La cohorte ANRS CO22 HEPATHER comprend à ce jour 20 915 patients infectés par le virus de l’hépatite B et/ou de l’hépatite C (VHB/VHC). Lancée en mars 2014, cette cohorte permet d’étudier l’évolution de la maladie hépatique en phase chronique. L’objectif général est de mesurer les bénéfices et les risques associés aux différentes modalités de prise en charge thérapeutique des hépatites B et C et d’en identifier les déterminants individuels, virologiques, environnementaux et sociaux.

Evaluation des expériences et perspectives des personnes co-infectées par le VIH-VHC (HSH et UDI) après la guérison, par antiviraux à action directe en France

Problématique

En rendant possible la guérison de l’hépatite C pour la plupart des personnes traitées, les antiviraux à action directe (AAD), par ailleurs beaucoup mieux tolérés que les traitements antérieurs, ont significativement transformé l'expérience de la maladie, la réponse et les trajectoires de vie des personnes vivant avec le VIH et le virus de l’hépatite C (VHC). Cependant, nous n'avons aucune information sur la façon dont l'accès à ces nouveaux traitements a modifié les trajectoires sociales et sanitaires des personnes vivant avec le VIH et le VHC.

Evaluation d'une intervention d'accompagnement des parcours de santé complexes liés aux usages d'alcool

Problématique

En France, selon la synthèse thématique sur l’alcool publiée par l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) en 2015 sur la base des données du Baromètre Santé de Santé Publique France, on dénombre 3,4 millions de personnes (parmi les 18 à 75 ans) présentant une consommation nocive d’alcool et 10% des personnes interrogées déclarent boire quotidiennement de l’alcool.

Evaluation de l'analyse de drogues comme outil de réduction des risques

Problématique

En France, des dispositifs d’analyse de drogues existent dans différentes structures de réduction des risques (RdR), mais leur mise en pratique varie d'un site à l'autre. L’analyse de drogues existe également comme outil de veille sanitaire à travers le Système d'identification national des toxiques et substances (SINTES) coordonnée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) qui consiste à documenter la composition des substances circulantes en France.

Evaluation de l'efficacité de la buprénorphine injectable dans la prise en charge de la dépendance aux opiacés chez des consommateurs de buprénorphine par voie intraveineuse en échec de traitements de substitution aux opiacés

Problématique

Les dernières données nous montrent qu’entre deux tiers et trois quart des personnes dépendantes aux opiacés ont accès aux traitements de substitution aux opiacés (TSO) en France. Bien que la mise à disposition de la buprénorphine sublinguale en médecine de ville en 1995 (associée à un accès élargi aux programmes d’échange de seringues) ait permis de diminuer considérablement l’épidémie de VIH chez les usagers de drogues (UD), l’épidémie de VHC est restée très active chez les UD.

Participation à la création et évaluation d'un magazine communautaire pluriannuel : Sang d'Encre

Problématique

A l’heure du développement de la démocratie sanitaire et de l’autonomisation des usagers, l’expression de personnes précaires, leurs analyses, leur créativité n’ont que trop peu de résonnances dans l’espace public comme au sein des instances de réflexions institutionnelles.

Facteurs associés à l’Accès aux Nouveaux Traitements Antiviraux chez les Sujets Infectés par l’hépatite C recevant un médicament de substitution aux Opioïdes (FANTASIO)

Problématique

Depuis 2011, de nouveaux traitements, beaucoup plus efficaces et beaucoup mieux tolérés que les précédents, sont utilisés pour traiter l’hépatite C. En 2016, la Ministre de la Santé a annoncé son engagement en faveur de l’accès universel à ces nouveaux traitements, les antiviraux à action directe (AAD), afin de pouvoir traiter le maximum de personnes atteintes. Les usagers de drogues injectables sont particulièrement exposés au virus de l’hépatite C (VHC), avec un taux de séropositivité de 60%, mais demeurent insuffisamment dépistés et/ou traités une fois dépistés.

Evaluation d'une initiative locale de dépistage et de prise en charge du VHC chez des usagers de drogues

Problématique

Le département des Bouches-du-Rhône est l’un des plus concernés par l’épidémie d’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les usagers de drogues (UD). Dans ce contexte, les associations marseillaises BUS 31/32 et ASUD Mars Say Yeah, en partenariat avec l’Hôpital St Joseph et l’Hôpital Européen de Marseille, proposent aux UD suivis dans leurs structures un test de dépistage rapide de l’infection par le VHC (TROD : Test de dépistage Rapide à Orientation Diagnostique) et une prise en charge thérapeutique adaptée si nécessaire.

Acceptabilité d’une intervention éducative visant à promouvoir l’utilisation d’une solution hydroalcoolique pour le lavage des mains des personnes qui injectent des drogues

Problématique

Les personnes qui injectent des drogues (PQID) font face à de nombreux risques infectieux liés au manque d’hygiène et d’asepsie, notamment des infections de la peau et des tissus mous (IPTM) bactériennes ou fongiques. L’hygiène des mains est une étape cruciale pour la réalisation d’une injection à moindre risque comme le montre l’association mise en évidence lors de précédentes études entre le manque d’hygiène des mains et l’occurrence des IPTM chez les PQID.

COSINUS Mars : COhorte pour l'évaluation des Salles d'INjection dédiées aux USagers de drogues à Marseille

Problématique

Les usagers de drogue de la région PACA sont ceux qui sont les plus touchés par le VIH et le VHC. Parmi eux, les usagers de drogues par voie intraveineuse (UDVI) constituent le groupe le plus à risque pour ces épidémies et plus particulièrement pour le VHC qu’il faut prioritairement cibler dans les actions de prévention. Les salles de consommations de drogue à moindre risque (SCMR), pourraient être un nouvel outil de prévention pour les UDVI. C’est pourquoi une expérimentation a été proposée par la France à travers l’ouverture de 2 SCMR, à Paris et Strasbourg.